L’année 2020, si particulière, nous a encore plus donné envie d’aller prendre l’air en campagne ! Quoi de mieux qu’un voyage à vélo ? 🚲 Ce qu’on ne vous a pas encore dit, c’est que l’idée vient de moi, la personne qui devient sportive seulement en vacances – he oui, la photo ça motive ! J’ai proposé l’idée à mon copain et c’était parti pour l’organisation du parcours de la Véloscénie !
La Véloscénie, qu’est-ce que c’est ?
La Véloscénie est un itinéraire cyclable de 450 km reliant Paris au Mont-Saint-Michel, passant principalement par des voies vertes ou des routes partagées peu fréquentées. Tout le trajet est découpé en tronçons aux difficultés différentes stipulées directement sur le site de la Véloscénie.
Informations pratiques
Ce voyage à vélo 🚴♀ était une première pour nous deux. Nous ne faisons que peu, voir pas de vélo dans notre vie quotidienne, ce parcours était donc un challenge. Dimitri et moi avions décidé de ne pas voir ce dernier comme une performance sportive, mais comme un voyage où nous irions à notre rythme.
Nous ne savions pas vraiment où nous mettions les pieds, quel matériel emporter, comment s’organiser. J’ai commencé par contacter plusieurs loueurs référencés sur le site de la Véloscénie en demandant un vélo électrique pour moi et un vélo normal pour mon copain. Bon… au vu des prix, j’ai rapidement changé d’avis et ai opté également pour un destrier sans assistance électrique !
Nous sommes passés par Fontainebleau Bike Rental et son propriétaire Yannick, qui a des prix très compétitifs : 340 € pour deux vélos 🚲 pour une semaine. Avec une livraison directement chez mes parents, qui habitent à 10 km de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, et une récupération à notre hôtel au Mont-Saint-Michel. Les vélos étaient vraiment super confortables, maniables, légers, livrés avec chacun deux sacoches arrières, une sacoche guidon, un antivol, un casque, un kit de réparation et une pompe à vélo. Je vous le conseille vivement ! En plus, Yannick a été adaptable, à l’écoute et vraiment sympathique.
Pour des raisons de poids, nous avons limité nos affaires, tout en laissant de la place pour ramener quelques souvenirs des producteurs du coin.
- Un petit kit de premier secours 🩹 pour les bobos éventuels, une poche de froid, une crème pour les douleurs musculaires
- Un petit sac isotherme pour nos pique-niques 🥖
- Des vêtements 👚 en petite quantité, de la lessive à main pour les laver
- Du produit anti-moustique et de la crème apaisante, car j’ai personnellement de gros soucis avec les piqûres de ces derniers… 🦟
- Des camels back de 2 L
- Des produits d’hygiène simple 🧼
- De la crème solaire, casquette, lunettes 🧢
- L’appareil photo (évidemment) 📷
- Un support smartphone pour vélo, avec l’application Geovélo (très pratique quand on sort du parcours)
Notre parcours
De notre côté, nous nous sommes lancés sur un parcours de Saint-Rémy-lès-Chevreuse au Mont-Saint-Michel, soit environ 400 km à vélo (tout dépend des détours réalisés pour les visites ou vos lieux de couchage sur le parcours.)
Jour 1 – Bures-sur-Yvette / Chartres
Bures-sur-Yvette / Rambouillet : 38 km
Nous avons été assez succinct concernant les visites sur ce tronçon. En effet, nous habitons tous les deux proches du 91/78, nous avions donc déjà fait certaines choses.
Après 10 km pour rejoindre la Véloscénie à Chevreuse, nous avons fait un petit arrêt chez le fameux artisan siropier chez qui tout le monde s’arrête durant ce voyage à vélo l’Alchimiste. Pour tout vous avouer, nous avons été assez déçus. Nous avions averti de notre venue et avions réservé un créneau afin de découvrir le métier d’artisan siropier avec l’atelier découverte/dégustation à 8€/personne. Or, le jour J, nous n’avons pas été accueillis par l’artisan (pourtant dans sa cuisine), tout est donc tombé à l’eau… 😠 Heureusement, la vendeuse a été particulièrement sympathique, et nous a fait découvrir plusieurs produits, ce qui fut très chouette.
Rambouillet / Épernon / Maintenon : 32,7 km
Après une étape vallonnée, sous 35 °C, la fraîcheur de la forêt de Rambouillet fut vraiment appréciable ! Et la piste est plate 🥳.
Nous avons rejoint le château de Rambouillet et ses jardins pour nous reposer et manger une glace 🍨. L’endroit est très mignon et agréable. Nous avons ensuite roulé jusqu’à Épernon pour notre dernière pause avant Maintenon. Cela commençait à être dur, on ne va pas se mentir… Nous qui ne pédalons jamais, la démarche cow-boy a clairement été très vite adoptée ! 😂
Mauvaise nouvelle, nous avons foncé jusqu’à la prochaine étape, mais nous n’avons pas été assez rapide. Nous avons raté le Château de Maintenon 😭 qui ferme ses portes à 18 h. Autre déception sur place, nous avions réservé un pique-nique gastronomique au Castel Maintenon plusieurs semaines auparavant. Idem, ils n’avaient rien prévu, nous nous sommes retrouvés avec les sandwichs les plus simples du monde…. La journée du pédalage et de la loose 😅.
Maintenon / Chartres : 20,8 km (en train 🚈)
Nous avons opté pour le train concernant la dernière étape de la journée. Déjà à plus de 70 km au compteur en une journée, je n’arrivais plus à marcher sans douleur. Et je ne pouvais clairement pas faire 20 km supplémentaires 😂. Le billet coûte 2€/personne et le trajet dure 10 min.
Nous avons dormi chez Damien et Anne-So pour 39 € la nuit pour 2 personnes. Idéalement situés à Chartres et vraiment adorables, nous avons été accueilli les bras ouverts ! Nous avons pu nous reposer et profiter de la ville pour la fête des lumières.
Jour 2 – Chartres / Chassant
Nous avons profité de notre matinée pour visiter Chartres et déjeuner à l’Annexe, une brasserie vraiment sympa où la mousse au chocolat envoi du pâté !! 🤤 Elle est dans mon top 3 des mousses au chocolat !
Chatres / Illiers-Combray : 32 km
Reprise du vélo 🚲 très difficile. Je n’arrivais quasiment plus à marcher… Après massage des muscles avec une crème miracle et une petite sieste, nous sommes repartis. Plateau 1 vitesse 1 par contre !! 😂
Cette étape est plutôt simple pour le coup : c’est plat ! Certes, en plein soleil ☀, mais plat.
La suite du trajet fut des champs, des champs et des champs 🌾 : un bon paysage français 🇫🇷 !
Illiers-Combray / Chassant : 18,5 km
Après une petite halte à Illiers-Combray, nous nous sommes dépêché de rejoindre Chassant qui n’est pas sur le parcours de la Véloscénie. Seul endroit où nous avons trouvé un hébergement. Nous avons été logés par Sylvie et Bruno pour 23 € la nuit pour 2 personnes. Le petit plus ? Le jacuzzi à la belle étoile et la confiture de groseilles à maquereaux maison le matin 🤩. Je peux vous dire qu’après ces deux journées, cela nous a fait un bien fou.
Jour 3 – Chassant / Rémalard
Chassant / Thiron-Gardais : 5,4 km
Après un bon jacuzzi et une bonne nuit, nous avons chevauché de nouveau notre monture pour rejoindre Thiron-Gardais et la demeure de Monsieur Stéphane Bern. Oui, oui, monsieur possède un très joli domaine là-bas avec une « petite » maisonnette et un beau jardin ! Plus exactement, c’est l’ancien Collège Royal et Militaire 🪖 que l’état lui a proposé de racheter en 2012. L’entrée coûte 8 €/personne et on en apprend un peu plus sur l’histoire du lieu.
La matinée fut très tranquille, nous avons fait une petite balade dans les jardins puis avons déjeuné à l’Auberge de l’Abbaye de Thiron-Gardais : un SUPER restaurant ! Un vrai régale pour les papilles… Bon nous étions les moins bien habillé du restaurant 🍴 (forcément avec nos tenues de cycliste), mais on s’est régalé. Et ce n’est pas excessif pour un restaurant de cette gamme : 32 € pour entrée/plat/dessert.
Thiron-Gardais / Nogent-le-Rotrou : 18,9 km
🏰 Reprise de la route le ventre plein direction Nogent-le-Rotrou où se trouve le magnifique château Saint-Jean ou château des Comtes du Perche. La route est plutôt simple dans l’ensemble, un peu vallonné et en plein soleil parfois, mais dans l’ensemble, j’en garde un bon souvenir. Il n’y a que la dernière côte qui ne fut pas très sympathique avec moi et que j’ai finie à pied… !
Nogent-le-Rotrou / Rémalard : 17,8 km
Dernière étape de la journée, mais non des moindres : direction Rémalard. Cette dernière reste assez ombragée au départ, vallonnée, mais d’une longueur… J’avoue que je commençais à en avoir ma claque du vélo.. Nous avons fini par couper un peu, car nous avions un rendez-vous que nous ne voulions pas rater, nous permettant ainsi d’emprunter un maximum la voie verte vélo, ombragée et plutôt plate. Notre point de chute était à Rémalard, mais avant, nous devions aller à la ville d’après, Bélou-sur-Huisne pour rencontrer un producteur de safran. Oui, oui, de safran dans le Perche ! J’ai trouvé ça tellement improbable que, ni une, ni deux, j’ai demandé une visite pour découvrir son travail et en apprendre un peu plus.
Alors, on a vraiment eu beaucoup de difficultés à le trouver (plus de réseaux, donc plus de GPS), ce moment en fin de journée où tu n’as qu’une envie, c’est de jeter ton vélo au sol et de t’allonger en PLS dans un coin. MAIS, je ne regrette cependant pas du tout cette galère, car son domaine était sublime et son explication passionnante.
Le Safran du Perche rassemble une maison d’hôte que nous avons visité, vraiment sublime, des champs de safran et une production à la fois gourmande avec le safran, mais également homéopathique. Julien a vraiment été sympathique, il nous a expliqué toutes les étapes de la culture du safran, son usage gastronomique et thérapeutique. On a même pu goûter pas mal de chose : un vrai bonheur. Si vous passez par-là, n’hésitez vraiment pas à y passer la tête. Sinon, un e-shop est disponible sur son site pour vous essayer aux bienfaits du safran.
Après cet échange très instructif, nous sommes retournés à Rémalard pour loger dans un petit studio très mignon dans le centre-ville (on ne va pas vous mentir, c’est hyper pommé.) Nous étions vannés, donc nous nous sommes pris une pizza à La Parenthèse – qui fut très bonne.
Jour 4 – Rémalard / Alençon
Rémalard / Mortagne-au-Perche : 20,9 km
Redémarrage un peu compliqué en ce jour numéro quatre de notre périple. Notre seule motivation ? Un hypothétique bus à Mortagne-au-Perche pour couper et aller directement à Alençon, se poser en terrasse et siroter un mojito. Je peux vous dire que ça, c’est une réelle motivation. Je crois que je n’ai jamais roulé aussi vite que ce matin-là en priant d’arriver à temps pour prendre ce bus et supplier le chauffeur de prendre nos vélos en soute.
Par contre, le mojito, je l’ai rêvé et… je l’ai seulement rêvé. Nous avons dû faire un détour sur le parcours suite à plusieurs arbres tombés, ce qui nous a rajouté 20 min de vélo et nous a fait rater le bus…. J’étais verte. Du coup, on s’est pris un repas en terrasse pendant 2 h sans bouger. Et j’ai aucune photo de Mortagne-au-Perche parce que j’étais au bout de ma vie. Voilà. Alors que c’était hyper mignon !
Mortagne-au-Perche / Alençon : 39,5 km
Après notre échec, nous avons fini par nous motiver à reprendre la route direction Alençon. La route, pour le coup, n’est vraiment pas compliquée, c’est essentiellement de la voie verte avec très peu de montées. Nous avons donc filé au vent afin d’arriver à Alençon dès que possible et se trouver un bon restaurant (oui, la nourriture, ça me motive !). En nous baladant, nous avons trouvé un endroit cosy : le Bistrot. Ce fut très bon et agréable avec une petite terrasse à l’arrière au calme de la route. Nous nous en sommes sortis pour 69 € pour deux entrées/plats et du vin. La journée prenant fin, nous sommes donc rentrés pour nous reposer dans un appartement très sympathique en centre-ville d’Alençon.
Jour 5 – Alençon / Bagnoles-sur-l’Orne
Comme nous savions que l’étape Alençon/Carrouges était assez physique, nous avions pris la décision de surmonter notre échec de la veille en prenant un bus. Nous avons donc pris notre temps le matin pour nous balader, découvrir la cathédrale d’Alençon et les spécialités locales : le poinçon et les étriers en chocolat. Rendez-vous à la chocolaterie de Glatigny, c’est la plus réputée de la ville pour goûter ces merveilles ! J’avoue avoir une petite préférence pour les étriers !
Alençon / Carrouges : 29 km
Je peux déjà vous prévenir : cela ne s’est pas passé comme prévu ! Nous nous sommes donc pointé à la gare routière 🚍 avec notre numéro de bus et notre fiche horaire et… nous avons attendu très longtemps. Jusqu’à ce qu’un chauffeur de bus nous indique que nous avions les horaires de période scolaire et non d’été, et que ce fameux bus n’existait pas au mois d’août. Vous ne savez pas à quel point nous étions DÉ.GOU.TÉS. Du coup… direction Carrouges, en plein cagnard de l’après-midi : LE TOP.
Ce fut difficile, mais nous étions très fiers d’y arriver ! 💪 Surtout que le château est vraiment magnifique.
Carrouges / Bagnoles-sur-l’Orne : 23,5 km
Dernière étape de la journée : direction Bagnoles-sur-l’Orne, une ville thermale très mignonne. Le trajet est plutôt chouette, sur des routes traversant des forêts où il fait un peu plus frais, mais aussi avec beaucoup de moustiques. La ville offre un contraste très surprenant après tous les petits villages traversés. Beaucoup de vacanciers avec de belles voitures, des restaurants, un casino donnant sur le lac, etc.
Nous avons logé dans un petit studio dans les hauteurs de la ville donnant sur un jardin. L’appartement en lui-même n’était pas exceptionnel, mais le petit-déjeuner au soleil sur la terrasse, ça je dis oui !
Jour 6 – Bagnoles-sur-l’Orne / Saint-Hilaire-du-Harcouët
Bagnoles-sur-l’Orne / Domfront : 21,4 km
Encore un réveil difficile pour nos fesses ce matin-là, avec un démarrage au petit matin. Surtout que le début de cette étape commençait déjà avec des montées… et en plein soleil. Après quelques crises de nerfs (de ma part) et un arrêt chez un petit producteur sur le chemin, nous avons fini par arriver à Domfront, une petite ville médiévale que nous avons adorés.
Je pense que je ne me trompe pas en disant que ce fut notre village préféré dans ce parcours. La ville a énormément de charme, l’église est sublime, on se croirait hors du temps. Nous avons donc choisi de prendre notre temps afin de bien profiter de la ville et d’éviter les grosses chaleurs. Nous avons déjeuné au Bistro Saint-Julien qui est un petit restaurant sans prétention mais plutôt bon.
Domfront / Saint-Hilaire-du-Harcouët : 38,8km
Sur le chemin pour atteindre Saint-Hilaire, nous sommes tombés sur un petit producteur chez lequel nous avons acheté du cidre et du vinaigre de poire ! Une superbe découverte sur le bord de la voie verte. C’est ce que nous aimons le plus : découvrir des petits producteurs au hasard sur le chemin, ce sont souvent de belles rencontres humaines.
Jour 7 – Saint-Hilaire-du-Harcouët / Mont-Saint-Michel
Saint-Hilaire-du-Harcouët / Ducey : 18,9km
DERNIER JOUR !!! Youpi ! Le calvaire prenait fin 🤣 ! En vérité, nous étions surtout très fiers de nous d’être arrivés jusque-là et d’en voir le bout. Nous avons commencé la journée par visiter un producteur de pommes, le Verger du Mauray. Christophe, très sympathique, a cette volonté de transmettre son savoir-faire d’une manière passionnante. Nous avons notamment appris que le cidre rosé, que l’on peut trouver dans les supermarchés, n’a rien à voir avec le sien, qui est réalisé avec des pommes roses ! Et je peux vous dire que ce cidre est incroyable 😍. À tel point que nous lui commandons régulièrement depuis notre voyage des cartons de cidre.
Le parcours jusqu’à Ducey est plutôt simple et agréable, à l’ombre et en descente, et ce n’était pas pour nous déplaire compte tenu que ce jour était le plus chaud du parcours. Nous nous sommes arrêtés à Ducey pour déjeuner au bord de l’eau et faire le plein de fromages du coin.
Ducey / Mont-Saint-Michel : 31 km
Étape simple en terme de route, mais en plein soleil, ce qui a rendu la tache extrêmement compliquée à réaliser. Nous avons dû nous arrêter au bord de l’eau pour tremper nos pieds pour nous rafraîchir tellement cela était difficile. Puis, nous avons ensuite choisi de ne pas passer par les grandes routes, mais de couper à travers les chemins des douaniers. Nous nous sommes donc retrouvé en plein milieu des moutons 🐑, sur l’herbe, avec le Mont-Saint-Michel en arrière-plan : une carte postale. Vraiment génial (même si peu praticable en vélo).
Puis ce fut l’arrivée au Mont, la fin de notre périple ! Nous étions très fiers de ce que nous avions accompli et le Mont nous l’a bien rendu. Nous avons pu traverser le pont qui relie le site à la ville à vélo et nous balader dans l’enceinte. Petit déception : nous étions en période estivale donc avec beaucoup de touristes. J’ai donc personnellement préféré observer le Mont-Saint-Michel de loin que depuis l’intérieur. Nous avons logé dans un hôtel juste avant le pont et avons donc pu nous lever à 5 h du matin pour observer le lever du soleil depuis le barrage : MAGIQUE. ✨
Ce fut réellement une expérience très chouette. Une première pour nous, avec des hauts et des bas, mais qui nous a permis de nous dépasser, de rencontrer des personnes formidables et de découvrir notre belle France. Nous tenterons donc l’expérience à nouveau l’année prochaine, je pense !
Merci pour cet article ! C’était très intéressant ! J’aime bien le concept de véloscénie, hâte de l’essayer.
Heureuse de vous avoir donné envie de la faire ! C’est un beau voyage avec plein de belles rencontres !
j’aime beaucoup la photo vous devant le mont saint michel!!!! c’est génial ça!!!!
Merci beaucoup ! On s’est levé très tôt pour la faire haha !
[…] route beaucoup plus simple que la Véloscénie – dont vous pouvez découvrir notre parcours ici. En effet, la Loire : c’est plat ! Quand j’ai découvert ça, ni une, ni deux, […]